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Paris La Défense bientôt extatique !

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Publié le , mis à jour le
Qui est extatique fait l’expérience de l’extase et sort de soi. Qui se promène à La Défense entre les hautes tours magnétiques fait l’expérience de l’ultra-urbanisme. À partir du 5 juillet et jusqu’au 21 octobre, chacun pourra y profiter d’un parcours artistique qui exalte la création au territoire contemporain. Et voir des œuvres hors des cubes s’épanouir entre le verre et l’asphalte pendant 108 jours, Les Extatiques.

La Défense à Paris accueille chaque jour 180 000 salariés, 40 000 étudiants, 20 000 habitants. Il aura bientôt soixante ans et n’est plus un seul quartier d’affaires. Semé de lieux de loisir et d’œuvres d’art contemporain, il verra bientôt à l’ombre de ses tours une collection temporaire prendre racine éphémère…

Sur l’Esplanade de La Défense et sous la dalle sera dessiné le parcours Les Extatiques. Fabrice Bousteau – rédacteur en chef de Beaux arts Magazine – directeur artistique de cette exposition, explique ainsi le titre de l’événement :

C’est un artiste en « repérage » pour concevoir son projet artistique qui m’a donné envie d’appeler cette manifestation Les Extatiques tant il a exprimé son ravissement face à la beauté peu connue de La Défense.

C’est lui qui invite les artistes à créer sur ce territoire, et même à dévoiler certains endroits. Soundwalk Collective, Lilian Bourgeat, Fanny Bouyagui/Art Point M, Hanif Kureshi, Vincent Lamouroux, Leandro Erlich, Matteo Nasini, Encoreunestp et Pablo Valbuena exploreront l’audace et la minéralité du paysage de La Défense, parc de tours et de sculptures monumentales.

Soundwalk: La Défense par le collectif Soundwalk tissera un récit cinématographique sonore entre les œuvres et l’architecture réelles, et une temporalité fictionnelle, proposant de marcher dans un film, quelque part entre Tati et Godard.

Leandro Erlich, qui avait fait un ciel de la verrière du Bon Marché, troublera une fois de plus l’architecture et l’instinct du promeneur. Il s’agira de marcher sur les murs d’un immeuble haussmannien renversé… On s’attend encore à l’ébahissement !

On pourra aussi se perdre entre des fleurs de soleil. Fanny Bouyagui/Art Point M concevra un labyrinthe sonore de 8 000 tournesols nommé Sun City. Voilà la promesse d’un dédale en forme de décalage : la vibration jaune et végétale renvoyant la lumière du ciel au milieu de l’agitation urbaine…

De quoi vivre une promenade confondante, qui joue des temps, des échelles, et des environnements !

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