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Un été au Havre, nouvelle édition 2018

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Publié le , mis à jour le

Depuis le 23 juin, le programme « Un été au Havre » a jeté l’ancre. Après le géant succès de l’édition 2017 insufflée à l’occasion des 500 ans de la ville, il est temps de pérenniser le rayonnement culturel. Ainsi, une dizaine d’œuvres prolongent leur séjour et sept s’exhibent pour la première fois, sans oublier les parcours et les grandes expositions temporaires !

Karel Martens – Couleurs sur la plage, 2017 © Karel Martens

Quel plaisir d’admirer la ville du Havre sous le signe de la mer et de la création ! Avec « Un été au Havre », la cité de Perret garde ses lettres de noblesse et les communique au grand public. « Nous voulons confirmer l’image du Havre comme destination originale et surprenante d’une « escapade urbaine » qui en vaut la peine. » ajoute Luc Lemonnier, maire du Havre.

Dans cette ville monochrome, la couleur reprend le dessus grâce aux interventions artistiques. Les arches de containers de Vincent Ganivet restent à quai pour les cinq prochaines années sur demande des Havrais chagrinés de devoir assister au démontage de l’œuvre après la fête des 500 ans de la ville. Autre mise en couleur, celle des cabanes de Karel Martens réalisée en 2017. Fameux symboles des plages du Havre, les cabanes sobres et blanches sont encore parées de bandes colorées aux largeurs hétérogènes. Parmi les installations à redécouvrir, vous pourrez admirer les puissants jets d’eau en mouvement de Stéphane Thidet ou encore l’ingénieuse structure en métal au bassin du Roy de Baptiste Debombourg. 

Cette année, l’artiste Fabien Mérelle installe ses géantes sculptures sur des lieux stratégiques. À l’origine, sculpture représentant un éléphant en équilibre sur le dos d’un homme, est installée sur la digue Augustin-Normand. Jusqu’au bout du monde, mesurant plus de 6 mètres de haut, donne à voir un homme portant son enfant sur ses épaules. La sculpture est mise en place sur le bout du monde, au bord d’une falaise abrupte, faisant face à la puissante menace des éléments. D’incroyables dessins sont également consultables à l’occasion d’un parcours, complétant ainsi l’univers décalé tout en références de Mérelle.

https://www.instagram.com/p/Bkhj9DBlAwz/?taken-by=uneteauhavre

Œuvre phare de cette nouvelle édition, la Futuro House de Matti Suuronen. Conçue dans les années 60, cette « maison du futur » semble tout droit sortir d’un roman de science-fiction de Ray Bradbury. Pourvoir les skieurs finlandais d’un espace chauffé, telle était sa mission d’origine. Désormais, restauré et réaménagé par le curateur anglais Craig Barnes, l’ovni aux courbes chaleureuses se fait point de vue privilégié sur la mer et la nature, contredisant les lignes franches et épurées d’Auguste Perret.

N’oubliez pas non plus de jeter un coup d’œil à l’exposition temporaire du MuMa, « Né(e)s de l’écume et des rêves ». Entre peintures académiques de Vénus sortant des eaux, cabinet de curiosités et photographies surréalistes, le parcours immerge le spectateur dans les fonds sous-marins peuplés d’étranges chimères. 

« Nous avons montré l’étrangeté d’une ville au bout de la France, qu’on ne traverse pour aller nulle part ailleurs, bien bâtie, verticale, puissamment architecturée par Auguste Perret, Oscar Niemeyer et Jean Nouvel. » ajoute Jean Blaise, directeur artistique d’« Un Été au Havre ». Désormais, les nouvelles générations s’ancrent sur les plages, campent dans la ville et perpétuent l’héritage historique de François 1er aux grands architectes de l’après-guerre.

Retrouvez le programme complet sur le site dédié.

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