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La Fondation Cartier s’exporte à Shanghai

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Publié le , mis à jour le
Du 25 avril au 29 juillet 2018, la Fondation Cartier pour l’art contemporain présentera sa collection au Power Station of Art (PSA) de Shanghai. Elle exposera ses œuvres en Chine pour la première fois.

Cai Guo-Qiang, White Tone, 2016. Photo © Luc Boegly © Cai Guo-Qiang

La Fondation Cartier, vaisseau ouvert à son jardin et ventre de création que l’on pénètre comme on s’immerge dans un lieu résonant… On marche vers des terres composites. Art, sciences, musique, architecture nous encerclent en environnement, et l’on se laisse porter par le dépaysement.

On se souvient du Grand orchestre des animaux (2016–2017), qui nous confrontait à une grande fresque avant de nous convier à écouter des sons souterrains… Écarter les rideaux, s’asseoir, et dans le noir entendre la faune-orchestre dirigée par le bioacousticien Bernie Krause. Cette installation sera bientôt transportée en Chine.

Au mois d’avril, la Fondation s’exilera au Power Station of Art de Shanghai, le premier musée public chinois dédié à l’art contemporain. Il occupe une ancienne centrale électrique bordant le fleuve Huangpu. Et comme la Fondation Cartier, propose des expositions au carrefour des champs de création.

Raymond Depardon, La France (Meuse, Commercy), 2004–2010. © Raymond Depardon / Magnum Photo, Paris

L’exposition « Fondation Cartier pour l’art contemporain, A Beautiful Elsewhere » a été réalisée en collaboration avec l’institution chinoise pour proposer au public de découvrir près de 300 œuvres contemporaines choisies parmi les 1 500 pièces de la collection Cartier.

Cette dernière s’exporte pour proposer un bel ailleurs, la promesse d’explorer des géographies terrestres et imaginaires et de doubler ce voyage par le voyage des œuvres… Le public pourra ainsi découvrir les photographies de Daido Moriyama et Raymond Depardon, la peinture de Chéri Samba, le cinéma de David Lynch et Takeshi Kitano, mais aussi du design, de la sculpture, et des installations musicales.

La fondation a aussi invité des artistes chinois émergents à exposer à côté d’œuvres emblématiques, comme celles de Cai Guo-Qiang. La grande fresque du grand orchestre, justement, était un papier long de 18 mètres, dessiné à la poudre à canon.

Pour l’événement, des oeuvres commandées à Jean-Michel Alberola et Christian Boltanski seront exposées dans une scénographie pensée par le designer Adrien Gardère. Procédé exemplaire de la Fondation Cartier, qui expose souvent des œuvres créées pour s’enraciner sur son lieu dessiné par Jean Nouvel.

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