Article proposé par Exponaute

Une seconde vie pour le mur végétal du musée du Quai Branly, grâce à vos dons !

Par

Publié le , mis à jour le
Depuis 2004, nombreux sont les visiteurs du musée du quai Branly-Jacques Chirac à rester scotchés pendant de longues minutes devant l’admirable tableau vivant de la façade nord du musée : son mur végétal, créé par le célèbre botaniste Patrick Blanc. Or ce dernier commence à subir l’assaut du temps, et la structure doit être rénovée. Pour la première fois, l’institution fait appel à la générosité du public pour financer en partie ces travaux.
XVMd16cfbf0-4b91-11e7-83bf-99858466ff78

Façade du musée du Quai Branly © Luc Boegly / DDC

15 000 plantes représentatives de plus de trois-cent espèces de végétaux sur 22 mètres de haut, et 47 de large, soit 1 000 m² de surface : voilà ce qui peut être considérée comme une véritable œuvre d’art, réalisée par le botaniste Patrick Blanc en 2004, à la demande de Jean Nouvel (architecte du musée) qui fit appel à ses services. Un pari bien mené, or plus de dix années plus tard, si la partie purement végétale se porte à merveille, les structures métalliques porteuses semblent, elles, avoir besoin d’être renforcées ; obligeant par mesure de prévention à une rénovation complète.

Pour réaliser ces travaux, le musée a décidé de faire appel à la générosité du public et des petites entreprises. « On attendait d’avoir la notoriété suffisante pour expérimenter ce nouveau mode de financement », explique Blandine Sorbe, la directrice générale adjointe du musée, précisant que « l’opération de mécénat participatif porte uniquement sur les plantes, partie emblématique et accessible à tous du musée ».

Pour fixer la structure, une grille métallique sera installée tandis qu’un travail sur l’économie et l’évacuation d’eau est en cours de réflexion. « J’ai beaucoup travaillé ces dernières années, ma vision a évolué et je veux profiter de ces travaux pour introduire de nouvelles espèces », détaille Patrick Blanc. A la fois biologiste, botaniste et chercheur au CNRS, Patrick Blanc a réalisé depuis 1986 et le lancement de son tout-premier mur végétal à la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris, de nombreux autres projets en France (Toulouse, Chaumont-sur-Loire, Bordeaux), mais aussi à travers les plus grandes villes du monde comme à New Delhi, San Francisco, Madrid et Berlin.

Sans titre

L’institution a fait appel à la plate-forme spécialisée dans les dons pour les projets à but non lucratif Commeon. Sur le site internet, un mur végétal grisé se « reverdit » au fur et à mesure des dons. Le coût total de l’opération est estimé à 500 000 euros, dont 150 000 euros pour la partie végétale ; Blandine Sorbe espère récolter 50 000 euros de dons publics. Des contreparties sous formes d’accès aux visites nocturnes, aux vernissages et des entrées gratuites seront offerts aux donateurs qui pourront voir, à partir du 15 juillet (date de fin de l’opération et de début des travaux), le fruit de leur générosité à travers le mur végétal en rénovation.

Vous aimerez aussi

Carnets d’exposition, hors-série, catalogues, albums, encyclopédies, anthologies, monographies d’artistes, beaux livres...

Visiter la boutique
Visiter la boutique

À lire aussi