Article proposé par Exponaute

Les souvenirs d’Yves Montand et Simone Signoret aux enchères

Par • le
Ils font partie des couples absolument mythiques de l’histoire de l’art. Yves Montand et Simone Signoret, qui se sont rencontrés en 1948 et ne seront séparés que par la mort de l’actrice, survenue en 1985. Au cours d’une vente aux enchères menée par la maison Digard Auction, des effets personnels du couple d’acteurs seront proposés au plus offrant, le 26 juin prochain. Amoureux du cinéma français, cet événement pourrait vous intéresser.
sim 2

Montand et Signoret © Digard Auction

Des correspondances, un piano, une machine à écrire, des films personnels… La prochaine vente aux enchères organisée par la maison Digard Auction, en salle Drouot, promet d’être une véritable immersion dans le monde intime d’un couple mythique du 7e art français, formé jusqu’en 1985 par Simone Signoret (1921–1985) et Yves Montand (1921–1991).

L’annonce de cet événement a été faite alors que le Festival de Cannes bat son plein, comme un hommage à ces deux monstres sacrés du cinéma français. Tous deux ont formé un couple entré dans la légende, complémentaires, complices, tout les liait au-delà de cette passion commune pour le grand écran.

Vingt-six ans après la mort de l’interprète de Mario dans le long-métrage Le Salaire de la peur et pas moins de trente-deux ans après le décès de l’inoubliable « Casque d’Or », la maison de vente aux enchères Digard Auction va faire passer sous le marteaux de ses commissaires-priseurs de nombreuses pièces issues de la collection personnelle du couple ; des objets provenant de leur maison d’Autheuil, en plein cœur de la Normandie. Les passionnés de cinéma peuvent donc déjà ouvrir leur agenda : rendez-vous est donné le 26 juin 2017, à 14h précise au sein de la salle Drouot.

sim

Plusieurs objets mis en vente © Dignard Auction

Une très vieille machine à écrire un peu usée par l’utilisation, des correspondances enflammées, des manuscrits… Tant d’objets qui faisaient partie du décor quotidien des deux amoureux. Pour les nostalgiques qui aiment à réécouter Les Feuilles Mortes entonnées par Yves Montand, ils pourront potentiellement être intéressés par le piano, un modèle Pleyel s’il vous plaît, sur lequel Ivo Livi (de son nom de naissance) composait ses titres, avec l’aide de son accompagnateur Bob Castella. L’instrument est estimé entre 2000 et 4000 euros. En sus, il sera possible d’acquérir son disque d’or reçu pour Olympia 81, d’une valeur entre 3000 et 5000 euros.

Du côté des effets personnels de Simone Signoret, on retrouve plusieurs versions du manuscrit d’Adieu Volodia, le roman qu’elle a écrit, annoté et corrigé de la main de l’actrice (ce lot de tapuscrit est estimé entre 3000 et 5000 euros, mais il est possible d’acquérir seulement un manuscrit, pour trois cents euros).

YVES MONTAND

Yves Montand © Martine Peccoux

Si vous adorez le cinéma d’Yves Montand et de Simone Signoret, il y a des chances que vous ayez vu et revu des films comme Les Héros sont fatigués, Le Salaire de la peur, Les sorcières de Salem, Vincent, François, Paul et les autres, ou encore César et Rosalie. Bonne nouvelle : il est possible d’acheter les scénarios reliés, brochés ou tapuscrits accompagnés d’annotations manuscrites de Simone Signoret et d’Yves Montand. Certains manuscrits seront même accompagnés de la bobine des films, dont la mise à prix débute aux alentours de trois cents euros.

Enfin, aux côtés de pièces exceptionnelles renvoyant à la vie professionnelles de ces grandes légendes du 7e art français, la vente comporte nombre d’objets bien plus intimes. Ainsi, on trouve des vêtements de scène, des photographies personnelles, et même une montre au style Art Déco ayant appartenu à Signoret (le bijou est estimé entre 8000 et 12 000 euros).

On le comprend bien vite : cette vente est en réalité un hommage à une formidable histoire d’amour. Car au fil de leur existence, les deux monstres sacrés du cinéma hexagonal ont entretenu une intense relation épistolaire. C’est ainsi que des lettres seront proposées à la vente. Et comme le veut la tradition : tous ces objets qui passeront sous le marteau des commissaires-priseurs seront au préalable exposés à l’hôtel des ventes parisien Drouot, du 24 au 25 juin.

Vous aimerez aussi

Carnets d’exposition, hors-série, catalogues, albums, encyclopédies, anthologies, monographies d’artistes, beaux livres...

Visiter la boutique
Visiter la boutique

À lire aussi